The New Voyager, des cartes pour voyager autrement
Avec The New Voyager, découvrez une autre façon de voyager. Des adresses insolites pour ravir les curieux, petits ou grands, et un travail artisanal de qualité à conserver comme souvenir, à la fin de votre voyage. Emma Swinscoe, créatrice de The New voyager, a été inspirée par ses filles et leur envie de découvrir le monde. C’est ainsi qu’elle a décidé de partager et transmettre sa vision et son amour du voyage.
Parlez-nous de votre parcours !
Je suis journaliste depuis 20 ans. J’ai commencé à Libération et à Télérama, puis j’ai été correspondante aux Etats-Unis pour le magazine Elle pendant 7 ans. Je m’occupais de tout ce qui était tendance et à l’époque, j’avais déjà écris un livre sur New York. J’ai toujours adoré les voyages. À la naissance de mes filles, en leur achetant des livres, des illustrations, je suis tombée amoureuse du dessin. Quand elles ont grandi, elles voulaient avoir leur propre carte, donc ça m’a donné l’idée de faire des cartes de voyage pour les enfants. C’est vraiment parti d’une histoire personnelle : à la fois de ma passion pour les illustrations et celle des voyages.
Comment avez-vous fait concrètement pour créer The New Voyager ?
L’idée m’a été inspirée par mes filles – on est une famille qui bouge beaucoup. Tout simplement, j’ai flashé sur les illustrations de Keiko Brodeur, de la marque Small Adventure en Californie. En 2014, je les ai contactés et on a fait la première carte ensemble. Le principe de The New Voyager, c’est d’aborder une autre façon de voyager : l’enfant va guider le voyage familial et avoir sa petite carte en main. Il y a aussi la notion de souvenir, on va pouvoir encadrer la carte ensuite ; elle est faite dans un beau papier, c’est quelque chose qui dure. Tous les originaux sont dessinés et peints à la main. J’ai vraiment des super illustratrices. Chaque ville est illustrée par une artiste différente. On travaille ensemble : c’est moi qui sélectionne les adresses, je rédige de petits textes, puis je leur dis quelle image j’ai envie de retranscrire de la ville. C’est un aller-retour entre nous deux.
Y a-t-il d’autres personnes avec qui vous collaborez sur les différents guides ?
La carte de Lisbonne c’est effectivement une collaboration avec une petite boutique locale, mais sinon c’est seulement moi et l’illustratrice.
Quelles sont les valeurs que vous défendez à travers ces guides ?
Tout d’abord l’amour des jolies choses, apprendre à respecter les beaux objets. C’est pour ça que je choisis un beau papier. Il y a aussi l’idée du souvenir, de l’imaginaire de l’enfant, envisager le voyage aux travers des dessins, rêver sur une ville puis la garder près de soi sur une étagère ou dans sa chambre. Je promeus aussi l’idée d’un voyage lent, c’est pour ça qu’il y a une sélection de 30 adresses. Il s’agit de prendre son temps, non pas de courir dans tous les sens pour voir Paris mais de passer un après-midi entier au musée Picasso, chez Deyrolle ou aller flâner au jardin du Palais Royal. Il s’agit vraiment de ralentir le temps, aller à contre-courant d’une société de surconsommation très digitale, où les enfants sont malheureusement sur des écrans. J’ai envie d’encourager le temps en famille et la curiosité des enfants.
Qu’est-ce qui vous inspire ?
Ce sont les illustratrices qui m’inspirent, les livres que j’achète à mes filles, la vie, des petites boutiques, des artisans que je rencontre, une façon de consommer plus raisonnable et qui a du sens, la littérature, le cinéma, la nature…
The New Voyager en quelques mots ?
C’est très difficile à résumer… Je dirais ludique, respectueux de l’environnement. Les adresses ont un sens, je travaille avec des artisans et des imprimeurs qui existent depuis très longtemps et qui ont un véritable amour du travail bien fait. C’est aussi une façon de voyager différente, qui encourage à prendre son temps puis garder ensuite la ville en souvenir près de soi. En fait, ce sont de petits guides pour enfants curieux mais aussi les flâneurs adultes… C’est pour tous les curieux, pour rester ouvert et avoir une approche du monde responsable. Mon souhait c’est que ces enfants deviennent des voyageurs, des éco-citoyens responsables, qu’ils accordent de l’importance à ce qu’ils voient.
Avez-vous des projets pour le futur ?
J’ai d’autres cartes en cours, la tête pleine d’idées de petits produits que je pourrais fabriquer autour du voyage et de toute cette notion de « nouveau voyage ».
C’est votre première participation au Paris Night Market ?
Oui. J’ai fait d’autres salons mais ici, j’ai vraiment adoré l’ambiance ! Mes voisines sont extraordinaires. J’ai trouvé ça vraiment très chouette. Justement ça fait du bien d’être dans un lieu où les gens travaillent avec leurs mains, avec passion, sur des projets qui ont du sens. Je pense que c’est essentiel aujourd’hui, que cette culture là soit mise en avant. J’ai envie que mes filles grandissent avec ces valeurs de respect de la Terre, de la nature… le « Fabriqué en France ».